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1 - Repérer les différents statuts des écrits des élèves.
– Il faut admettre l’existence d’erreurs scientifiques, syntaxiques et orthographiques dans les écrits personnels ou produits par groupe.
– Ce n’est pas le cas dans les écrits institutionnalisés, qui se trouvent dans les pages collectives, que le professeur doit relire et corriger.
Plusieurs possibilités pratiques :
– feuilles de couleurs différentes ;
– page de droite et page de gauche ;
– marquage des pages avec des gommettes ;
– un trait de surligneur ;
– utilisation d’encres de couleurs différentes....
Utiliser des titres pour structurer le cahier d’expériences
Pour les premières productions :
– Mes hypothèses ;
– Mes premières observations ;
– Mes expériences ;
– Ce que nous avons conclu ;
Pour les écrits finaux :
– Ce qu’il faut savoir ;
Comment nous avons montré que...
Le compte-rendu final :
Il est synthétique et structuré suivant le cadre habituel des exposés scientifiques :
– question ;
– observations et hypothèses ;
– expérimentation ou/et analyse de données (recherches bibliographiques) ;
– résultats ;
– conclusion.
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2 - Les limites de l’écrit
Les écrits, surtout s’ils sont soignés demandent du temps et ont coût cognitif important.
L’enfant n’est pas capable de s’acquitter seul de la construction de fiches de synthèse de connaissance ou de compte-rendus d’expériences ou d’essais.
Proposer un guidage, au moins au début :
Projection dans le temps et dans la chronologie des événements :
– Qu’avons-nous fait ?
– A quel moment avons-nous observé que... ?
– Dans quel ordre avons-nous procédé ?
– Que s’est-il passé quand... ?
Re-mémorisation des espaces physiques :
– Comment le matériel était-il disposé ?
– Qu’avons-nous déplacé ?
– Où le phénomène est-il apparu ?
Construction des espaces conceptuels :
– Qu’avions-nous proposé ?
– Que savions-nous déjà sur le sujet ?
– Connaissions-nous quelque chose qui ressemble à... ?
– Que peu-on conclure ?
– Pourquoi ...?
Construction linguistique :
– Pour qui écrire ?
– Quels mots utiliser ?